Dans cette section il peut être intéressant de parler de ce qui est propre aux mythes Baloum.
Les points à détailler sont les suivants
La mort
A Baloum et chez les Bamilékés de façon générale, il n’existe pas de mort naturel. L’on cherche toujours à trouver une explication à la mort. A Baloum toute mort a une explication aussi irrationnelle soit elle. Dans la communauté il est courant d’entendre parler de bonne mort et de mauvaise mort. Ainsi à Baloum on va parler de
- bonne mort ou negwebô pour désigner la mort naturelle (à noter que c’est toujours après la pratique d’une autopsie traditionnelle).
- mauvaise mort (même dans ce cas après autopsie traditionnelle)
L’autopsie chez le peuple Baloum
Il est assez difficile de parler de cette pratique car officiellement on a du mal à expliquer comment cela est effectué. Nous faisons le choix de parler dans ce cas au conditionnel pour tous les points d’ombre qui planent autour du sujet.
Disons simplement que cette pratique serait encore bien effectuée à Baloum pour déterminer les causes de la mort. La pratique de l’autopsie permettrait donc aux initiés de déterminer plusieurs causes possibles de la mort
- Ndo (malheur)
- LLieu (Vampirisme)
- Sée (sorcellerie)
- Tcheup ()
- Monepou’h (enfant du ciel)
- Pi’h (totem)
Le deuil
Officiellement le deuil commence avec des pleurs le premier jour de l’annonce du décès et prend fin après une cérémonie dite de veuvage. Les lamentations ne peuvent durer plus de six jours après le décès de l’individu. La cérémonie de veuvage a lieu après 2 semaine pour les simples citoyens. Pour les notables la durée et légèrement différente.
Les cérémonie de joie
Les funérailles
Les funérailles sont organisées par la famille du défunt comme une manifestation de joie et de reconnaissance en mémoire des adultes et surtout de ceux qui ont eu les enfants. Les funérailles sont fixé par le Chef de famille. Elles ne peuvent être organisées que après la cérémonie de veuvage.