Économie

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Champs Maïs Banane plantain

Le Cameroun fait partie des pays sous développés appelés aujourd’hui pays en voie de développement dont l’Économie tourne au ralenti. En 2015, le Cameroun a enregistré une croissance remarquable de 5.7 % , tirée principalement par le secteur secondaire [1]. Quand est t il véritablement de l’économie Baloum qui tire son économie plutôt du secteur primaire ?

Le secteur primaire.

L’économie du regroupement Baloum est essentiellement basée sur le secteur primaire. Celui ci regroupe tout ce qui est extrait des ressources de la terre et des les produits issus de l’agriculture. Dans pratiquement tous les quartiers du village règne l’agriculture comme maître mot. Les produits sont regroupés dans les champs et les plantations.

Dans les plantations on va retrouver la banane, le plantain et le café. Ce dernier représentait dans les années 90 le principal moteur de l’économie de Baloum. Le village Baloum était parmi les plus grands producteurs de café dans l’arrondissement de Penka Michel. Et de ce fait l’Union des Coopératives de Café Arabica (UCCAO) avait un point d’achat à Banie – Baloum.

Dans les champs à Baloum, sont cultivés plusieurs produits en commençant par des vivres frais. Ces vivres, l’on les trouve très souvent juste derrière chaque concession. Ce sont des produits de qualité bio. On peu citer des salades, des condiments verts tels que persils, céleri. Un peu plus loin dans les champs sont cultivés le macabo, les pommes de terre, du maïs, du haricot, la patate douce qui est ensuite transformée comme on le verra. Tous ces produits sont ensuite acheminés dans les différents marchés proposé et vendu aux différents acheteurs. La difficulté ici réside comme l’on peut imaginer dans les moyens de transport pour l’acheminement et surtout dans la fixation des prix de ces produits. Il faut noter ici que très souvent, les producteurs n’ont pas des moyens pour faire la transformation de ces produits issus du sol. Ceci pose clairement un autre problème dans le secteur secondaire.

Le secteur secondaire

Dans ce secteur, nous retrouvons toutes les activités liées à la transformation des matières primaires issues du secteur primaire. Baloum est réputé pour la fabrication de certains objets qui peuvent être considérés comme objets d’art. De ces objets d’art, font parties les chaises issues dans bambous, des sacs à base de tissus, des mortiers et des pilons. La conception et la réalisation des marmites qui permettent de cuisiner des merveilleux plats, sont des fabrications artisanales.  Des toutes ces transformations nait une économie de marché importante. Cette économie permet de nourrir de nombreuses familles.  Le secteur souffre aussi de quelques problèmes comme l’on pouvait imaginer.

Ce secteur souffre de l’encadrement et de la fabrication à grande échelle ou de masse. Il est inutile de rappeler que les moyens mis en œuvre pour la transformation sont des moyens archaïque. Ce sont même parfois des moyens à haut risque pour le producteur en ce qui concerne certains domaines comme la fonte de l’aluminions. L’industrialisation est totalement absente et parfois les produits sont confectionnés sur commande et avec la certitude du déstockage. Quand est il du secteur tertiaire alors ?

Le secteur tertiaire

Ce secteur concerne toutes les autres activités qui n’appartiennent pas aux 2 premiers secteurs. Dans ce secteur, l’on va retrouver les activités qui produisent des services. Dans cette catégorie, certaines activités sortent étonnement du lot. Les secteurs d’emploi sont l’enseignement (plusieurs écoles, collèges et lycées). Il faut aussi dire que ce secteur attire aussi plusieurs étrangers des villages voisins qui viennent s’y installés pour des motifs de travail. Un autre secteur créateur d’emploi est le commerce. Ce secteur dans les pays développés est le plus important en nombre d’actifs occupés. Baloum dispose de plusieurs commerces de proximité même si les plus important ne sont ouverts que les jours des principaux marchés.

D’autres secteurs qui proposent des postes sont la sécurité (les bergers), le transport (quelques moto taxi). Il faut noter que l’économie de Baloum s’est dégradée avec du temps comme confirmés par plusieurs personnes rencontrées. Un autre secteur à ne pas négliger et qui est créateur d’emploi à Baloum est le bâtiment. Dans les travaux de bâtiment, plusieurs postes sont crées grâce à la forte demande, et sans cesse de construction et surtout de rénovation des habitations. Même si aujourd’hui, il est difficile de chiffrer le nombre d’emplois générer par la maçonnerie, cette activité gagne du terrain.

Témoignages:

Pour ma plantation, je bénéficiais à une époque des engrais que UCCAO distribuait pour améliorer nos plantations. Des ingénieurs agronomes passaient dans nos champs pour prodiguer des conseils sur le renouvellement des plantes de café.

Derrière ma maison, j’avais une vaste culture de vivre frais. Tous les produits issus de la culture se vendais très bien. Les pris étaient intéressants.