A Baloum la main d’œuvre devient de plus en plus rare. Ceux qui sont en chantier à Baloum ces derniers temps le savent. Baloum change, Baloum évolue, Baloum se développe, on pourrait presque dire que Baloum s’urbanise.
Des besoins en main d’œuvre précis
Les besoins en main d’œuvre se font de plus en plus ressenties dans plusieurs secteurs:
- Construction massive des résidences secondaires ou mieux encore des résidences de vacances ou de weekend.
- Besoin dans les plantations, défrichage, récoltes
- Besoin dans le transport
- Autres besoins …
Il y a un nouveau phénomène dans notre village que Baloum En Ligne observe depuis quelques mois. Il s’agit de l’immobilisme de la tranche de la population active. Cette tranche de la population sur qui tout le village compte. Des jeunes qui un temps étaient très disponibles. Ces jeunes très motivés sur qui on pouvait alors compter et qui ne décevaient jamais. Ces enfants qui répondaient toujours présents quand on avait besoin d’eux.
De quoi parle même Baloum En Ligne ?
Aujourd’hui les choses ont changés. La tranche de la population active à Baloum n’est plus aussi active qu’il y a quelques années. Ces jeunes cultivent au fil du temps la paresse, la nonchalance et même la malhonnêteté. Pourtant à Baloum, les chantiers prolifèrent. Les Baloum sont décidés à changer le village en multipliant les constructions. Le seul problème est la carence en main d’œuvre. Ils sont nombreux les responsables de chantiers qui ont des difficultés à recruter la main d’œuvre en ce moment.
Eux par contre ils ont compris, ils sont travailleurs, disponibles et même conciliants. Ils sont surtout très engagés, motivés et bien-sur tiennent leur promesse. Ce sont les jeunes de Bamendou qui de plus en plus gagnent du terrain dans les chantiers à Baloum. Les chefs de chantiers à Baloum pour tenir à leur engagement et surtout respecter les délais de livraison sont obligés de faire appel à la main d’œuvre étrangère. Oui car à Baloum ils commencent à décevoir cette main d’œuvre. Aujourd’hui lorsqu’un jeune Baloum est recruté pour travailler dans un chantier, une fois qu’il reçoit une tranche du paiement, il commence à multiplier les absences, n’est plus disponible, ni joignable. La paresse a gagné du terrain pendant que les chantiers se multiplient. Comment expliquer cela ? Pourquoi les chefs de chantiers ne vont ils pas aller à Bamendou chercher la main d’œuvre sure à 100% ? Cette main d’œuvre est elle mieux qualifiées ?
Baloum En Ligne ne peut que dénoncer ce phénomène et ainsi appeler les jeunes à recommencer à travailler comme il y a quelques années. Ils doivent renouveler la confiance vis à vis des chefs de chantiers. Montrer que l’on peut compter sur eux. Si notre groupement ne compte plus sur sa tranche de population active, c’est un grand danger pour l’évolution de Baloum. Nos chantiers pour vite évoluer ont besoin de vous.