Nous allons cette semaine parler exclusivement de l’agriculture à Baloum. Pour cette série d’articles consacrées à l’agriculture, nous allons parler aujourd’hui des difficultés que rencontrent les paysans. Ces difficultés qui constituent incontestablement un frein à l’activité agricole. Pour ce faire, @BaloumEnLigne a réalisé plusieurs interviews au près des paysans. Et aussi échangé avec des experts que nous avons pu rencontrer.
Les besoins alimentaires premiers de la population rurale
Le développement d’un pays, d’une ville ou encore d’un village est conditionné par plusieurs facteurs et passe à travers différentes étapes. Quand est-il du développement rural du village Baloum ?
Dans ce premier article, nous allons nous limiter à parler de l’agriculture.
Dans les années 90/2000, l’agriculture était prospère à Baloum. Le café se cultivait et se vendait à très bon marché. Qui se souvient encore de la fameuse coopérative à Banie où les parents apportaient les sacs de café pour vendre ? Baloum était reconnu au niveau de UCAO comme l’un des plus grands villages producteurs de café. Pour ceux qui ne le savent pas, Les engrais pour le caféier étaient distribués, des ingénieurs agricoles passaient dans des plantations pour des missions d’expertises. Ils fournissaient des conseils sur l’amélioration de la productivité, l’entretien des sols ainsi que la rotation des plantes.
Les différentes culture prisées à une époque
Notons tout d’abord que les mamans étaient spécialisées dans la culture des légumes. Derrière chaque concession, on pouvait trouver plusieurs variétés de légumes et fruits. Mais alors, chaque jour d’avant « Metalouh » jour de marché Baloum, les mamans venaient avec plusieurs « kezah » panier de légumes. C’est le poireau ou céleri que tu voulais voir ? Ou encore le kezah de salade ? Les produits qu’on pouvait y trouver étaient nombreux. Pomme de terre, carottes, poireau, cèleri, même les avocats ne manquaient pas, et comment oublier les fruits comme le fruit de la passion et d’autres d’ailleurs que je ne connais pas le nom en français. Ces produits faisaient la fierté de notre village. Plusieurs acheteurs venaient de tous les coins du Cameroun, seuls les prix d’achats n’étaient pas proportionnels aux efforts fournis. C’étaient à prendre ou à « jeter ». Oui oui parfois nos mamans étaient obligées de jeter les nkezah de légume pour n’avoir pas trouvé acheteurs.
Qu’est ce qui a changé alors dans l’agriculture
Les mamans étaient dynamiques, avaient de l’énergie et étaient enthousiastes. Aujourd’hui, il est difficile de savoir si c’est la relève qui n’est pas assurée ou alors si ce sont les sols qui ne produisent plus autant.
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A tous les initiateurs et porteurs du projet « baloumenligne », je m’envais ici vous adressez mes sincères remerciement pour cette initiative. Ceci compte tenu de son intérêt socio-culturel et voire même économique. Recevez mes vœux les meilleurs et qu’ensemble unis comme un seul homme nous élevons BALOUM .
Merci pour ce message, des encouragements nous en avons vraiment besoin.
Tout d’abord, je tiens à féliciter toute l’équipe de baloumenligne. Cette initiative est fastidieuse et vient à point nommé. Nous devons pouvoir présenter, sinon vendre même je dirais ,notre chère et beaux village au monde entier et ce que vous faite y contribue grandement, donc merci .
Je reviens,tout en étant toujours aussi admiratif de votre travail, suggérer si vous le permettez,de bien vouloir signer à la fin de votre éditoriale ou de votre développement. Je le dis parce que à la fin de votre exposé sur l’agriculture à baloum,on n’a pas le l’auteur du texte et ça ne fait pas professionnel. Une fois de plus ceci n’est que proposition sans prestation,j’espère que vous ne le prendrez pas mal.
Cordialement Takam Apollinaire.
Je reviens,tout en étant toujours aussi admiratif de votre travail, suggérer si vous le permettez,de bien vouloir signer à la fin de votre éditoriale ou de votre développement. Je le dis parce que à la fin de votre exposé sur l’agriculture à baloum,on n’a pas le nom de l’auteur du texte et ça ne fait pas professionnel. Une fois de plus ceci n’est que proposition sans prétention,j’espère que vous ne le prendrez pas mal.
Cordialement Takam Apollinaire.
Merci pour la suggestion. Nous prenons en considération cette remarque.